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8 septembre 2016Interdits mais peut-être autorisés ? C’est le paradoxe souligné par l’UNAF, Union nationale de l’apiculture française. La loi biodiversité, votée cet été, prévoit l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes d’ici 2018, avec des dérogations pour 2020. Leur dangerosité pour les abeilles a été scientifiquement démontrée.
Mais en parallèle, le fabricant Bayer demande deux autorisations de mise sur le marché pour des pesticides contenant des néonicotinoïdes : le Gaucho 350 (l’autorisation doit être renouvelée) et le Gaucho Néo (nouveau venu, comme son nom l’indique). La consultation de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation) pour ces deux produits s’est terminée lundi 5 septembre.
Dans un communiqué, le syndicat d’apiculteurs « dénonce l’incohérence de l’action publique sur ce sujet et demande instamment le refus de ces deux nouvelles autorisations de mise sur le marché (AMM). ». De son côté, l’ANSES signale que « conformément à la saisine des pouvoirs publics », elle « conduit actuellement une étude sur l’évaluation des méthodes alternatives à l’usage de ces substances de la famille de néonicotinoïdes. »
Source : communiqué de presse de l’UNAF