17 mai 2022 à 14h59
Durée de lecture : 1 minute
Animaux
Il y a de moins en moins d’oiseaux. Une étude publiée le 5 mai dans la revue scientifique Annual Review of Environment and Resources montre que leurs populations dégringolent à un rythme alarmant à travers le monde. Les populations de 48 % des espèces sont en déclin (prouvé ou suspecté). Les populations de seulement 9 % des espèces sont en augmentation, et le statut de 7 % d’entre elles est inconnu. Les populations des espèces restantes sont stables. Parmi les (très) nombreuses espèces qui s’éteignent : le Vautour percnoptère, l’Ibis géant, la Colombe de Grenade, l’Amazone à joues bleues...
Ces résultats ne présagent rien de bon pour le reste du vivant. « Les oiseaux sont des indicateurs hautement visibles et sensibles de l’état de santé de l’environnement, a signalé dans un communiqué le spécialiste de la conservation Ken Rosenberg. Nous savons que leur perte est le signe d’une disparition bien plus importante de la biodiversité, représentant de nombreuses menaces pour la santé et le bien-être humain. »
Les causes de cet effondrement sont bien connues : fragmentation des habitats, destruction des zones naturelles, artificialisation des sols, chasse, pollution, pesticides, changement climatique… La dégradation des lieux de vie des oiseaux est « souvent causée par la demande en ressources », observe Alexander Lees, de l’Université métropolitaine de Manchester. « Nous devons mieux prendre en compte la manière dont les flux de marchandises contribuent à la perte de biodiversité, et essayer de réduire l’empreinte de l’être humain sur le monde naturel. »
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