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Manger deux fois moins de viande et de lait pourrait stopper la déforestation

Diviser par deux notre consommation de viande contribuerait au respect des accords internationaux.

Diviser par deux notre consommation de produits d’origine animale, et la remplacer par des alternatives végétales. Telle pourrait être la recette pour « stopper presque définitivement » la déforestation. Le 12 septembre, une douzaine de chercheurs ont publié une étude dans la revue scientifique Nature Communications. Objectif : mesurer les effets sur l’environnement d’une métamorphose plus ou moins radicale de nos régimes alimentaires.

Quatre scénarios, envisageant le remplacement de 10 à 90 % des aliments d’origine animale par des alternatives à base de plantes, ont été analysés. Prenons celui à 50 % : il impliquerait une diminution de 12 % de la superficie agricole mondiale, libérant ainsi 653 millions d’hectares de terres pour d’autres usages. Autrement dit, 13 fois la superficie de la France.

La consommation d’azote serait elle aussi abaissée de moitié, par rapport au scénario de référence où la consommation de viandes et produits laitiers suivrait la croissance économique. L’utilisation d’eau chuterait par ailleurs de 10 %, et 2,1 milliards de tonnes d’équivalent CO2 seraient évités chaque année, d’ici 2050.

Si un tel changement des pratiques alimentaires venait à s’opérer sur Terre, les chercheurs assurent qu’il contribuerait au respect des accords internationaux. Et notamment à celui signé à l’occasion de la COP15 Biodiversité à Montréal, dont l’objectif est de restaurer des terres naturelles.

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