Le gazoduc Nord Stream 2 fuyait toujours, lundi 3 octobre, selon les garde-côtes suédois. Le gaz a néanmoins cessé de s’échapper de Nord Stream 1.
Lundi 26 septembre, deux explosions ont percé les gazoducs Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie et l’Allemagne, en mer baltique. La cause n’est toujours pas connue — mais il s’agit sans doute d’un sabotage. Ces explosions ont rejeté des quantités considérables de méthane. Une mauvaise nouvelle de plus pour le climat car ce gaz a un pouvoir de réchauffement plus de quatre-vingt fois supérieur à celui du dioxyde de carbone [1]
Comme l’a indiqué Greenpeace lundi 3 octobre, la fuite des gaz pourrait avoir le même « potentiel de destruction climatique » que 43,8 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2), soit l’équivalent des émissions annuelles de 29 millions de voitures dans l’Union européenne.
La Russie, propriétaire des gazoducs, a envoyé un navire afin d’enquêter sur ces explosions. La Suède et le Danemark, dont les eaux territoriales sont concernées, ont fait de même. L’Allemagne et la Pologne ont annoncé vouloir eux aussi participer à l’enquête.
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