19 février 2018 à 19h05
Durée de lecture : 1 minute
Animaux
Nicolas Hulot et Stéphane Travert ont présenté lundi 19 février un « plan loup » appelé à régir l’équilibre entre la préservation de l’espèce et la protection des éleveurs pour les six années à venir. Il prévoit une population de 500 loups en 2023. Le ministre de la Transition écologique et solidaire et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ont élaboré ce plan issu d’une concertation menée durant l’automne avec les représentants des éleveurs, des ONG et des élus locaux.
Réapparus en France en 1992, les loups ont connu une évolution favorable ces cinq dernières années, passant de 119-229 animaux en mars 2013 à 265-402 en mars 2017, note le gouvernement, une évolution qui « suggère que la population de loups n’est pas exposée à un risque d’extinction démographique supérieur à 10 % sur 100 ans ». Au-delà des frontières françaises, l’Espagne compte 2.200 à 2.500 loups, l’Italie entre 1.000 et 2.400.
En France, le plafond du nombre de loups pouvant être « détruits » est fixé à 40 pour 2018 par le gouvernement, un seuil susceptible d’être réévalué en fonction du suivi de la population cet hiver. A compter de 2019, ce plafond annuel est fixé à 10 % de la population, avec la possibilité d’un relèvement de 2 %.
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