Implantée à 1 500 mètres d'altitude sur une zone sensible du plateau de Beauregard, cette retenue collinaire vise à produire de la neige de culture. - Flickr / CC BY 2.0 Deed / Guilhem Vellut
Implantée à 1 500 mètres d'altitude sur une zone sensible du plateau de Beauregard, cette retenue collinaire vise à produire de la neige de culture. - Flickr / CC BY 2.0 Deed / Guilhem Vellut
4 octobre 2023 à 15h18
Durée de lecture : 1 minute
Nouvelle victoire pour les opposants au projet de retenue collinaire de La Clusaz. Le 3 octobre, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, a jugé « irrecevables » les pourvois en cassation formulés par la commune et le ministère de la Transition écologique — ces derniers sont favorables à la construction de cette retenue d’eau.
Avant même d’examiner le fond du dossier, le Conseil d’État ferme donc la porte à une éventuelle révision de la suspension des travaux. Celle-ci avait été imposée par le tribunal administratif de Grenoble, en octobre 2022, au nom de la protection de l’environnement.
Objectif : produire de la neige de culture
Implantée à 1 500 mètres d’altitude sur une zone sensible du plateau de Beauregard, cette retenue collinaire devait contenir quelque 148 000 mètres cubes d’eau. Objectif principal : produire de la neige de culture, pour alimenter les stations de ski voisines. Fin septembre, le site devant accueillir l’installation a été occupé par des dizaines d’activistes d’Extinction Rebellion. Ils s’étaient finalement retirés lorsque Didier Thévenet, le maire de La Clusaz, avait déclaré : « Nous avons décidé de ne pas lancer les travaux préliminaires de construction de la retenue d’eau et donc de mettre en place un moratoire. [...] Je ne peux pas engager un tel risque tant que la justice ne sera pas arrivée à son terme. »
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