Risque « élevé » de tensions sur le réseau électrique en janvier

La centrale de Gravelines, dans le Nord. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/© Raimond Spekking
La centrale de Gravelines, dans le Nord. - Wikimedia Commons/CC BY-SA 4.0/© Raimond Spekking
Le risque de tensions sur le réseau électrique français en janvier est « élevé », a prévenu le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) dans une conférence de presse en ligne, vendredi 18 novembre.
La raison : le redémarrage plus lent que prévu du parc nucléaire français. Près de la moitié des 56 réacteurs du territoire sont aujourd’hui à l’arrêt, détaille La Dépêche, soit pour des opérations de maintenance, soit pour des problèmes de corrosion avérés ou soupçonnés.
À peine plus de la moitié du parc opérationnel
Selon le scenario « le plus probable » de RTE, seuls 40 gigawatts (GW) de puissance du parc nucléaire devraient être disponibles début janvier — soit 65 % de la capacité nucléaire installée. La perspective d’atteindre 45 GW, comme cela était prévu en septembre par RTE, apparaît désormais « improbable », selon Thomas Veyrenc, directeur exécutif en charge de la stratégie, de la prospective et de l’évaluation de RTE.
Si les conditions météorologiques cet hiver sont « normales », RTE s’attend à actionner entre 0 et 2 fois son signal Ecowatt rouge — indiquant qu’il n’y a pas assez d’électricité disponible pour couvrir tous les besoins en France. Des coupures locales, d’une durée maximale de deux heures, pourraient alors être organisées. Si l’hiver est froid, cette alerte devrait être activée entre 0 et 5 fois.