Le président péruvien Pedro Castillo a survolé les côtes touchées par la marée noire. - CC BY 3.0 / Capture d'écran Presidencia de la República del Perú / Wikimedia Commons
Le président péruvien Pedro Castillo a survolé les côtes touchées par la marée noire. - CC BY 3.0 / Capture d'écran Presidencia de la República del Perú / Wikimedia Commons
24 janvier 2022 à 15h09
Mis à jour le 24 janvier 2022 à 15h27
Durée de lecture : 1 minute
Pollutions
Eau et rivières
Des plages souillées. Des oiseaux marins morts noyés dans le mazout. Des pêcheurs qui restent à quai. Depuis le 15 janvier dernier, une marée noire souille les côtes péruviennes. Près de 6 000 barils de pétrole brut provenant du tanker Mare-Doricum se sont déversés dans la mer. Cette catastrophe va polluer la réserve nationale des îles, îlots et pointes Guano sur 512 hectares et la zone protégée d’Ancon sur 1 758 hectares. 21 plages sont également touchées.
Le gouvernement péruvien a ainsi décrété le 22 janvier « l’urgence environnementale » pour 90 jours. Cette marée noire aura « un impact important sur l’écosystème marin côtier d’une grande diversité biologique » et représente un « risque élevé pour la santé publique » selon le communiqué du ministère. L’objectif de cette déclaration est de lancer des travaux de décontamination et de protéger la santé de la population.
La compagnie pétrolière espagnole Repsol, qui s’occupait du déchargement du tanker, a affirmé déployer près 1 350 personnes et 90 machines pour le nettoyage de la mer et du littoral. Elle assure que cet accident a été provoqué par une violente houle, due à l’éruption volcanique aux Tonga. La presse locale évoque plutôt une négligence de la part du personnel de Repsol.
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