Les chiffres sont tombés et ils sont dramatiques. Six mois après les feux de forêts en Australie, le WWF a évalué le nombre d’animaux affectés cette catastrophe. Dans un rapport, écrit en collaboration avec plusieurs universités australiennes, l’association estime que près de trois milliards de bêtes sont mortes ou ont dû migrer du fait des incendies. Soit 2,46 milliards de reptiles, 180 millions d’oiseaux, 143 millions de mammifères et 51 millions de batraciens.
C’est l’une « des pires catastrophes de l’histoire moderne pour la faune », alerte le WWF. Avant de souligner que les perspectives pour ceux qui ont échappé aux flammes, « ne sont probablement pas terribles » en raison d’un manque de nourriture, d’abri et de protection face à leurs prédateurs.
Le rapport.
Au total, entre 2019 et 2020, 115.000 kilomètres carrés avait été ravagés, une zone trois fois plus grande que les Pays-Bas. Cent espèces menacées de plantes et animales endémiques ont perdu plus de la moitié de leur habitat dans les flammes. Pour le WWF :
Il est difficile de penser à d’autres événements, ailleurs dans le monde, de mémoire d’homme, qui aient tué ou déplacé autant d’animaux. C’est une des pires catastrophes de l’histoire moderne pour la faune. »
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.