Centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, le 27 avril 2022. - © AFP/Ed Jones
Centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, le 27 avril 2022. - © AFP/Ed Jones
7 septembre 2022 à 14h40
Durée de lecture : 1 minute
Monde
Énergie
Nucléaire
Ukraine
Mardi 6 septembre, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rendu son rapport sur la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine), occupée depuis le 4 mars par l’armée russe. La conclusion des experts dépêchés sur place le 1er septembre est alarmante : ils évoquent une « situation intenable ». En outre, ils estiment « urgent de prendre des mesures provisoires » afin de prévenir un risque d’accident nucléaire.
Dans ce document d’une cinquantaine de pages (disponible en anglais), l’AIEA réclame notamment la mise en place immédiate d’une « zone de sécurité nucléaire et de protection » autour du site, de façon à maintenir « l’intégrité physique des installations ». Alors que la Russie et l’Ukraine se rejettent la responsabilité des bombardements qui visent la centrale depuis plusieurs mois, l’agence onusienne a également exigé un cessez-le-feu.
Les conditions de travail des salariés de la centrale, qui exercent leurs métiers en présence de militaires russes, sont sources d’inquiétude : l’AIEA évoque le « stress élevé et constant » auquel le personnel ukrainien est soumis. « La situation, qui pourrait mener à une augmentation des erreurs humaines et a fortiori mettre en péril la sûreté nucléaire, ne peut pas continuer ainsi », écrivent les experts. D’après Franceinfo, deux d’entre eux devraient rester en observation dans la centrale de façon permanente. Lundi 5 septembre, le dernier réacteur en fonctionnement de la centrale a été arrêté.
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