Parmi les oiseaux retrouvés, des chardonnerets élégants. - Geograph.org.uk/CC BY-SA 2.0 Deed/Mike Pennington
Parmi les oiseaux retrouvés, des chardonnerets élégants. - Geograph.org.uk/CC BY-SA 2.0 Deed/Mike Pennington
4 octobre 2023 à 14h19
Durée de lecture : 1 minute
Près de 350 oiseaux enfermés dans des cages. C’est ce qu’ont découvert les enquêteurs le 3 octobre lors d’une intervention en proche banlieue parisienne. Cette opération d’envergure menée par une cinquantaine d’agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) visait à démanteler un possible trafic international de chardonnerets élégants.
Cet oiseau est très prisé des amateurs d’oiseaux en raison de la beauté de son plumage et de la qualité de son chant, comme Reporterre l’expliquait récemment dans ce reportage. Au cours de ces perquisitions, soixante-trois spécimens protégés — dont la détention est interdite au titre de l’article L.411-1 du Code de l’environnement — ont été découverts, dont une majorité de chardonnerets élégants. Mais d’autres espèces étaient également prisonnières, comme des linottes mélodieuses, des verdiers d’Europe ou encore des serins cini.
Les autorités ont par ailleurs saisi plus de 9 000 euros en liquide et du matériel servant à capturer les oiseaux dans la nature (par exemple des filets japonais). Enfin, cette opération a permis de révéler l’existence d’une boutique clandestine de vente d’oiseaux. L’OFB et l’Oclaesp rappellent que les effectifs du chardonneret élégant sont en déclin dans toute l’Europe de l’Ouest ainsi qu’au Maghreb, notamment en raison du trafic dont il fait l’objet.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre