L'organisation maritime internationale a imposé des limitations drastiques d'émissions d’oxydes de soufre et de particules dans les carburants des bateaux. - Pxhere/ CC
L'organisation maritime internationale a imposé des limitations drastiques d'émissions d’oxydes de soufre et de particules dans les carburants des bateaux. - Pxhere/ CC
22 décembre 2022 à 12h09
Durée de lecture : 1 minute
C’est une victoire contre la pollution des navires en Méditerranée. Le 15 décembre, l’Organisation maritime internationale a imposé des limitations drastiques d’émissions d’oxydes de soufre et de particules dans les carburants des bateaux. La mise en place de cette zone de contrôle des émissions, baptisée Seca, interviendra en mai 2025. Les bateaux devront alors utiliser un carburant avec une teneur en souffre inférieure à 0,1 %. Un chiffre cinq fois inférieur à la norme internationale.
À Marseille, ville particulièrement polluée par les bateaux, le maire Benoit Payan a salué « une première victoire contre la pollution de l’air en Méditerranée ». D’après les études du collectif Stop croisières, 38 % des émissions d’oxyde d’azote proviennent des navires. Une pollution responsable de nombreuses maladies. On compte près de 1 100 décès prématurés et 2 300 cas d’asthme infantile selon des études menées par le Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Cette nouvelle réglementation va également profiter aux écosystèmes aquatiques, en empêchant l’acidification des océans et va renforcer la sécurité des transports, en améliorant la visibilité à la fois à l’intérieur des terres et en mer.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre