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4 mai 2020Les mesures mises en place afin de combattre la pandémie de coronavirus ont permis d’éviter 11.000 morts en Europe liés à la pollution de l’air, selon le Centre for Research on Energy and Clean Air (Crea), un organisme de recherche indépendant. Selon l’étude du Crea, publiée le 30 avril, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2 ont baissé de 40 % en moyenne sur les trente derniers jours. La pollution aux particules fines (PM10) a quant à elle diminué de 10 % sur l’ensemble du territoire européen.
Cette amélioration de la qualité de l’air est due à la baisse de la consommation européenne de charbon et de pétrole, qui a diminué d’environ un tiers depuis début avril. En France, plus de 1.200 décès ont ainsi été évités en un mois. Le Crea note que la diminution de la pollution atmosphérique a également permis de réduire le nombre de cas d’asthme de l’enfant et d’accouchements prématurés.
La pollution de l’air fait partie des risques sanitaires les plus importants en Europe. En moyenne, l’exposition à la pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie des Européens de huit mois. En 2016, la pollution aux particules fines a entrainé la mort d’environ 400.000 personnes en Europe. La même année, 71.000 morts ont également été attribuées à la pollution au dioxyde d’azote.