À ÉCOUTER — Loi Sécurité globale : une fuite en avant sécuritaire

Durée de lecture : 1 minute
Dans le cadre de la journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale, Radio Parleur et Reporterre vous proposent une émission en direct enregistrée devant le Sénat à Paris.
Dans le cadre de la journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale de ce mardi 16 mars 2021, Radio Parleur et Reporterre vous proposent une émission en direct enregistrée devant le Sénat à Paris.
🎧 À écouter ci-dessous :
Au programme de l’émission :
Première partie : Surveiller tout le monde, partout, tout le temps : le rêve des Jeux Olympiques de Paris 2024
À Paris, les JO 2024 seront hyper sécurisés, nous promet-on : identification biométrique des athlètes et officiels, analyse des mouvements de foule en instantané, etc. L’événement sera l’occasion de déployer des technologies de surveillance à grande échelle en France. Mais pour cela, il faut un cadre juridique. La proposition de loi sécurité globale en pose les premières bases. Sans se questionner sur la compatibilité de ces technologies avec la démocratie...
Invité.e.s : Natsuko Sasaki de Saccage2024, Arthur Messaud de La Quadrature du net, Olivier Tesquet auteur de État d’urgence technologique (ed. Premier Parallèle).
Deuxième partie : Polices privées, la folie des grandeurs
170.000 : c’est le nombre de personnel de la sécurité privé qui travaillent en France. Un véritable business sur lequel l’État pourrait perdre le contrôle. D’autant que le projet de loi Sécurité globale pourrait leur permettre d’être mieux armés. Ces « policiers » privés ne sont dédiés qu’à des tâches de simple surveillance, sans travail d’enquête nécessaire au bon fonctionnement d’une véritable police.
Invité.e.s : Sarah Massoud, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature et Fabien Bottini, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université du Havre, Anthony Caillé, enquêteur à la police judiciaire et secrétaire national du syndicat de police CGT-Intérieur.