Des activistes d’ANV-COP21 montrent des portraits présidentiels réquisitionnés dans les mairies, le 13 mars 2020. - © NnoMan Cadoret/Reporterre
Des activistes d’ANV-COP21 montrent des portraits présidentiels réquisitionnés dans les mairies, le 13 mars 2020. - © NnoMan Cadoret/Reporterre
7 juillet 2022 à 15h37
Durée de lecture : 1 minute
Mercredi 6 juillet, l’activiste Charles de Lacombe a été relaxé par la cour d’appel de Lyon. En 2021, il avait été condamné en première instance à 500 euros d’amende pour avoir décroché un portrait d’Emmanuel Macron dans la mairie de Villeurbanne. Le but de cette action de désobéissance civile : laisser un mur vide « pour incarner le vide de la politique climatique et sociale du gouvernement », comme l’expliquait à Reporterre Pauline Boyer, une activiste poursuivie pour des faits similaires. 151 portraits ont été décrochés, à travers la France, depuis début 2019.
« Trois ans après les faits, la cour d’appel de Lyon a tranché : en décrochant le portrait d’Emmanuel Macron du mur d’une mairie, je ne l’ai pas détourné de sa fonction, s’est réjouit Charles de Lacombe sur Twitter. Dénoncer le sabotage et les mensonges face à l’urgence sociale et climatique est légitime ! »
C’est la troisième relaxe en cour d’appel, depuis novembre 2021, pour des décrocheurs et décrocheuses de portrait du président Macron.
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