27 mai 2022 à 18h01
Durée de lecture : 2 minutes
Animaux
Eau et rivières
Depuis plusieurs jours, une orque déambule dans les méandres de la Seine et peine à retrouver son chemin vers la mer. Elle avait été aperçue dans un premier temps dans l’embouchure de la Seine début avril. « Espèce protégée et sauvage », cette « orque mâle » observée dernièrement entre Le Havre et Rouen serait « très affaiblie » selon la préfecture de Seine-Maritime. Les orques sont des cétacés vivant essentiellement dans les océans et mers d’eau froide, pouvant peser jusqu’à 8 tonnes et mesurer jusqu’à 9,5 mètres.
Docteur en écologie marine et président du groupe de recherche sur les cétacés, Alexandre Gannier se disait « favorable » à une « opération d’assistance » ce 27 mai sur Franceinfo. Il affirme qu’il est possible d’aider l’orque à sortir des méandres de la Seine et à rejoindre la mer en le guidant « gentiment » avec l’aide d’un « canot ». Le spécialiste des cétacés a néanmoins regretté le manque de compétences des « services de l’État, puisqu’ils ne sont pas articulés [pour mener ce genre d’opérations] en France ».
Mais il reste positif, citant des associations qui auraient « un grand savoir-faire », comme les membres du Groupe d’études des cétacés du Cotentin (GECC) : « Il faut beaucoup de patience, déceler le comportement du cétacé qui est en difficulté, voir son évolution, une expérience qui ne se trouve pas dans les livres. » La direction territoriale de Rouen a mis en place des restrictions de navigation le 24 mai afin d’éviter de nuire à l’animal, interdisant ainsi de s’en approcher.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner