Le gouvernement britannique rêve d’ouvrir la porte aux OGM, grâce au Brexit

Lors d’une réunion avec le Parlement européen, Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit pour l’UE, a déclaré que si le nouveau gouvernement britannique tentait de contourner des normes législatives européennes en matière de protection de l’environnement, un accord de libre-échange ne serait pas envisageable, ont révélé les eurodéputés.
Toutefois, l’engagement du Premier ministre britannique Boris Johnson de libérer le secteur britannique des biosciences des réglementations européennes anti-OGM après le Brexit pourrait marquer un tournant dans l’attitude des Britanniques à l’égard des cultures génétiquement modifiées.
L’ouverture de Londres aux OGM serait un élément essentiel pour lui permettre de conclure rapidement un accord commercial avec les États-Unis.
Cependant, selon les ONG et les groupes anti- OGM, le soutien des citoyens britanniques aux OMG reste faible.
En avril 2018, un sondage du Progressive Policy Think Thank (IPPR) a révélé que seulement 8 % des Britanniques interrogés pensaient que Londres devait revoir à la baisse ses normes de sécurité alimentaire pour garantir un accord commercial avec les États-Unis, alors que 82 % estimaient que les normes existantes devaient être maintenues.
Source : Euractiv
Photos : Boris Johnson au 10 Downing Street (Flickr)