2 octobre 2017 à 08h35
Durée de lecture : 1 minute
Une nouvelle étude publiée par l’équipe de recherche de Christian Vélot, généticien moléculaire à l’Université Paris-Sud, montre que les perturbations provoquées par le pesticide Roundup au niveau cellulaire se manifestent à des doses pour lesquelles il n’y a pas encore d’effet visible à l’échelle de l’organisme entier.
L’étude, publiée dans la revue internationale Environmental Science and Pollution Research, a été réalisée sur un champignon du sol (Aspergillus nidulans), utilisé comme un marqueur de la santé des sols agricoles. Cette recherche a consisté à recourir à des analyses dites à haut-débit pour comparer quantitativement et qualitativement l’ensemble des protéines présentes dans les cellules du champignon ayant été exposé au Roundup, à celles présentes dans les cellules du même champignon non exposé. Le Roundup testé est la formulation « grande culture » (“GT Plus”) contenant 450 g/l de glyphosate (son principe actif herbicide déclaré), et la dose d’exposition choisie correspond à la concentration maximale pour laquelle aucun effet macroscopique n’est observé.
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