9 octobre 2019 à 17h47
Durée de lecture : 1 minute
Libertés
Lundi 7 octobre 2019, à Lyon, près de deux cent personnes se sont rassemblées pour soutenir le jeune militant antipub Alex Montvernay, qui devait comparaître au tribunal correctionnel l’après-midi. Le procès a finalement été reporté au 2 juin 2020. Il risque jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Il avait été interpellé le 24 mars dernier, la veille de la Journée mondiale contre la publicité. Lui et une quarantaine d’autres activistes avaient collé 200 affiches dans le Grand Lyon pour contester l’arrivée de panneaux publicitaires numériques. Il avait passé plus de 26 heures de garde à vue.
À l’appel du collectif Plein la vue, l’association Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Alternatiba, les manifestants entendaient lundi 7 octobre 2019 « se servir du procès comme d’une tribune politique pour dénoncer les effets négatifs, directs et indirects des activités publicitaires sur l’environnement et les citoyens ».
Cette mobilisation a eu lieu deux jours après l’interpellation, samedi 5 octobre, de trois autres militants du RAP qui organisaient une action de recensement des publicités sur la presqu’île lyonnaise et de recouvrement de panneaux publicitaires. Ils ont été placé en garde à vue pendant 12 heures et sont convoqués pour « dégradation » au tribunal de grande instance de Lyon le 26 mars 2020. « Je suis choqué par cette répression disproportionnée pour une action non violente et non dégradante, s’indignait Antonin, un des prévenus. C’est une entrave à ma liberté d’expression. »
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