Toujours plus d’assassinats de défenseurs de l’environnement, rapporte Amnesty international
Presque partout dans le monde, des activistes manifestant pacifiquement contre le développement effréné d’industries qui détruisent et polluent la nature, sont assassinés. Le nombre de meurtres et de « disparitions forcées », de menaces et d’attaques, ne cesse d’augmenter globalement, ainsi que celui des pays qui laissent la violence s’installer sur leur territoire. On estime qu’environ 3 500 défenseurs des droits humains ont été tués dans le monde depuis l’adoption de la Déclaration sur les défenseurs des droits humains en 1998.
Qu’elles soient touristiques, minières, électriques, nucléaires, gazières ou pétrolières, les industries extractives sont souvent complices de ces homicides.
Dans son nouveau rapport sorti le 5 décembre, Attaques mortelles mais évitables : homicides et disparitions forcées à l’encontre des personnes qui défendent les droits humains, Amnesty International souligne l’escalade des dangers auxquels font face les défenseur-e-s des droits humains – des personnes de tous les milieux qui œuvrent en faveur de la promotion et de la défense des droits humains, dont celui de vivre dans un environnement sain et harmonieux.
« Leur mort ou leur disparition avait été précédée d’un enchaînement d’agressions préalables, que les autorités ont refusé de voir, quand elles ne les ont pas encouragées. Si les États prenaient au sérieux leurs obligations en matière de droits humains et intervenaient avec diligence lorsque des menaces et autres agissements sont signalés, des vies pourraient être sauvées », a déclaré Guadalupe Marengo, directrice du programme mondial des défenseurs des droits humains d’Amnesty International.
- Source : Reporterre
- Complément d’information :
. Rapport d’Amnesty
. Mémorial des défenseurs des droits humains (en anglais)