Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs

En brefDéchets nucléaires

Un avocat des opposants à Bure, Me Ambroselli, a été interpellé

  • 13h30 - L’avocat Me Etienne Ambroselli, défenseur de plusieurs militants opposés à Cigéo, a été arrêté ce matin, dans le cadre de l’opération judiciaire en cours dans la région de Bure (Meuse) et à Paris. Il est en garde à vue.

  • 11h00
Opération de gendarmes, à Bure, ce matin (@ziradies)

Ce mercredi 20 juin depuis 7h, plusieurs lieux de vie liés à la lutte anti-Cigéo ont été perquisitionnés, dont la Maison de résistance à Bure.

À la Maison de résistance, les habitants ont été évacués avec contrôle d’identité et photo. Il y aurait toujours actuellement une cinquantaine de gendarmes et un camion de déménagement.

Des maisons à Biencourt-sur-Orge, Ancerville, Chennevières, où vivent des opposants à la poubelle nucléaire, sont aussi toujours en cours de perquisition.

A 10h30, les perquisitions à Cirfontaines-en-Ornois, à Verdun, à Commercy et à Montiers-sur-Saulx se sont terminées. Au total, quatre personnes auraient été arrêtées.

D’après l’automédia vmc.camp, il y aurait déjà au moins six garde-à-vue suite aux perquisitions, ainsi que de nombreux contrôles d’identité. A Mandres-en-Barrois, on signale une importante présence policière, sans perquisition pour le moment.

Selon le procureur de Bar-le-Duc Olivier Glady, contacté par l’AFP, ces perquisitions sont effectuées « dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction portant sur trois faits commis en 2017 ».

Les faits concernés sont : le départ d’incendie volontaire commis par des militants en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), des dégradations commises à l’écothèque, bâtiment appartenant également à l’Andra, et la manifestation illégale du 15 août.

Toujours d’après le procureur, qui se trouvait ce matin à la Maison de résistance, « plus de 200 gendarmes, enquêteurs et militaires destinés au maintien de l’ordre ont été mobilisés pour perquisitionner les cinq lieux de vie ».

Le réseau a lancé un appel à rassemblement ce jour à 18h devant les préfectures « en soutien aux habitants et militants qui font face à la répression ».

  • Photo : En 2017 (© Roxane Gauthier/Reporterre)

Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre

Abonnez-vous à la lettre d’info de Reporterre
Fermer Précedent Suivant

legende