Manifestation pour la Zap, à Pertuis, dans le Vaucluse, le 14 mai 2022. - © Sébastien Aublanc / Reporterre
Manifestation pour la Zap, à Pertuis, dans le Vaucluse, le 14 mai 2022. - © Sébastien Aublanc / Reporterre
28 juin 2022 à 15h21
Mis à jour le 29 juin 2022 à 08h59
Durée de lecture : 1 minute
Luttes
Étalement urbain
La Zap de Pertuis, aussi connue sous le nom de « zone à Patates » a été expulsée mardi 28 juin. Les militantes et militants occupaient ces terres dans le Vaucluse, au nord d’Aix-en-Provence depuis novembre dernier afin de dénoncer l’extension de la zone commerciale de Pertuis. Un projet qui menacerait 86 hectares de terres fertiles.
Les occupants étaient légalement expulsables depuis le 4 avril dernier. Les forces de police sont arrivées vers 6 h du matin pour expulser une quinzaine de personnes. Elles ont été menottées puis relâchées sans passer par la case garde à vue. Tout est allé très vite et les bulldozers ont immédiatement entrepris de détruire les cabanes et autres constructions dans les arbres. Des ouvriers ont muré les quatre maisons occupées. Pas de nouvelles en revanche de la parcelle d’un hectare sur laquelle de nombreuses plantations avaient été faites, notamment 200 arbres fruitiers.
Il reste encore des recours juridiques contre ce projet de bétonnage des terres, notamment contre la déclaration d’utilité publique et la révision du plan inondation. Mais ces recours ne sont pas suspensifs.
Le collectif Terres Vives Pertuis appelle à un rassemblement de soutien à 18 h ce mardi au rond-point de l’hôtel Ibis de Pertuis.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner