14 janvier 2020 à 10h58
Durée de lecture : 1 minute
La Convention sur la biodiversité biologique (CBD) — équivalent de COP de la biodiversité — doit se tenir à Kunming, en Chine, en octobre, avec comme objectif d’adopter une feuille de route pour éviter une sixième extinction de masse.
La CBD a d’ores et déjà publié, début janvier, quelques éléments qui seront négociés en Chine. Elle prévoit notamment de « protéger les sites d’importance particulière pour la biodiversité au moyen d’aires protégées et d’autres mesures efficaces de conservation par zone » couvrant « au moins 30 % des zones terrestres et marines avec au moins 10 % sous stricte protection » d’ici 2030, ces pourcentages étant à négocier.
Une autre mesure vise à « réduire d’au moins 50 % la pollution causée par l’excès d’éléments nutritifs, les biocides, les déchets plastique et autres sources de pollution » d’ici la fin de la décennie.
Cette première mouture constitue « un grand pas » dans la définition d’objectifs pour protéger la biodiversité, mais le texte est « mince » en ce qui concerne leur mise en œuvre et les moyens déployés, a estimé Li Shuo, de Greenpeace International.
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