21 novembre 2022 à 15h20
Durée de lecture : 1 minute
Santé
Agriculture
Les antibiotiques, c’est pas automatique ! Et ça l’est de moins en moins dans nos élevages. Entre 2018 et 2021, les 27 pays de l’Union européenne ont réduit de 18 % les ventes d’antibiotiques destinés aux animaux, selon l’Agence européenne des médicaments. Les États européens se sont engagés à réduire de 50 % les ventes d’antimicrobiens d’ici à 2030.
Une bonne nouvelle, notamment pour lutter contre l’antibiorésistance : d’après l’association CIWF, « en 2019, plus d’1,2 million de personnes sont mortes d’infections causées par des bactéries antibiorésistantes, soit plus que le paludisme ou le Sida. Or, les antibiotiques utilisés en élevage jouent un rôle dans l’antibiorésistance : ils représentent les deux tiers des antibiotiques utilisés dans le monde. »
Remettre en cause l’élevage intensif
En France, l’usage des antibiotiques baisse également, de plus en plus d’éleveurs se tournant vers des méthodes alternatives — phytothérapie et homéopathie par exemple.
Cependant, pour nombre d’observateurs, on ne sortira pas des antibiotiques sans remettre en cause l’élevage intensif. Comme l’expliquait une membre du CIWF à Reporterre, « l’usage des antibiotiques s’est développé en même temps que l’élevage intensif ». En plus de la promiscuité qui favorise la contagion, « les conditions de vie sont sources de stress et les animaux sont fragilisés, [qui] nécessitent plus de traitements ».
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner