12 décembre 2022 à 15h10
Mis à jour le 12 décembre 2022 à 15h30
Durée de lecture : 1 minute
Le 14 décembre à 15 h, le juge des référés du tribunal administratif de Paris, saisi par l’association One Voice, statuera sur la demande de suspension d’une autorisation de projet d’expérimentation animale. Le projet visé a été autorisé le 10 juillet 2022 par le ministère de la Recherche, et prévoit de faire subir à plus de 27 000 rongeurs des expériences « sévères » qui vont provoquer artificiellement de vraies crises d’épilepsie. 8 700 souris, 17 730 rats et 1 000 gerbilles sont concernés.
« Après avoir vu son crâne troué et son cerveau rempli d’électrodes et de divers produits, chacun de ces individus va devoir endurer des chocs électriques ou l’exposition à des sons stressants à très haut volume jusqu’à générer une perte de conscience et des convulsions », s’indigne One Voice dans un communiqué.
D’après le résumé du projet, le but de ces tests est de vérifier la toxicité et l’efficacité de nouvelles substances pharmacologiques. Mais pour One Voice, « quand on connaît le bilan médiocre des tests de toxicité sur les animaux pour prédire la réponse humaine à des médicaments, il y a de quoi douter de l’intérêt » de cette expérience.
Certaines associations demandent d’ailleurs l’arrêt de l’expérimentation animale face aux nombreuses alternatives existantes.
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