28 juin 2022 à 17h23
Mis à jour le 29 juin 2022 à 22h46
Durée de lecture : 2 minutes
Libertés
La pub perd du terrain. Le conseil métropolitain de Lyon a voté, le 27 juin, un nouveau projet de règlement local de la publicité (RLP). Ce genre de texte « permet d’adopter des normes locales en matière de publicité extérieure. Il peut notamment limiter la surface, la hauteur et la densité des panneaux publicitaires », rappelaient sur Reporterre, en 2021, des associations écologistes.
Le nouveau RLP prévoit notamment l’interdiction des écrans numériques publicitaires, des publicités sur les bâches de chantier, des publicités lumineuses en toitures ; l’extinction des enseignes de minuit à 6 heures du matin, la réduction du nombre de panneaux publicitaires et de leur taille (dans certaines zones)… Le tout, dans les cinquante-neuf communes de la Métropole de Lyon.
« En complément de ce nouveau RLP, le Sytral mobilités [l’autorité en charge des transports dans la Métropole de Lyon] va interdire les écrans numériques dans notre métro », a indiqué sur Twitter Bruno Bernard, le président de la Métropole et de Sytral mobilités.
« Coup de frein spectaculaire aux abus publicitaires »
« C’est un coup de frein spectaculaire aux abus publicitaires et à ses aberrations environnementales », a réagi le collectif Plein la vue, qui exigeait une diminution de la pression publicitaire dans la Métropole. L’entrée en vigueur du nouveau RLP est prévue pour le 1er janvier 2023. « Mais le délai de mise en conformité est long et, selon les dispositions, s’étendra jusqu’à 2028 », indiquent nos confrères de Rue89 Lyon.
D’autres villes restreignent, voire interdisent, la publicité dans leur espace public. Le 27 juin, la municipalité de Bègles (Gironde) a annoncé « la fin de la publicité » sur ses panneaux d’affichage en centre-ville. À Grenoble (Isère), la municipalité a fait disparaitre en 2016 près de trois cents espaces publicitaires en ne renouvelant pas son contrat avec la société Decaux.
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