La ligne 18 du métro doit traverser les terres agricoles du plateau de Saclay, les ouvrant à l’urbanisation, selon le collectif. - Twitter/Collectif contre la ligne 18
La ligne 18 du métro doit traverser les terres agricoles du plateau de Saclay, les ouvrant à l’urbanisation, selon le collectif. - Twitter/Collectif contre la ligne 18
31 janvier 2023 à 14h51
Mis à jour le 31 janvier 2023 à 15h41
Durée de lecture : 1 minute
Luttes
Justice
Étalement urbain
Les deux militants mis en procès pour avoir accroché une banderole en haut d’une grue de chantier ont été relaxés. Happy et Léo — c’est ainsi qu’ils se font appeler — s’opposent à la ligne 18 du Grand Paris Express, ainsi qu’à l’urbanisation qui l’accompagne. Ils avaient comparu le 13 janvier dernier devant le tribunal judiciaire d’Evry pour « opposition par voie de fait ou de violence à l’exécution de travaux publics ou d’utilité publique ».
La banderole, déployée en face de l’ENS Paris-Saclay visait à alerter les étudiants de l’école. Les militants étaient descendus de la grue de leur plein gré au bout de deux heures.
Le plateau de Saclay fait partie des « derniers territoires agricoles d’Île-de-France »
Le collectif contre la ligne 18 s’est félicité de cette relaxe. « Certes, l’entreprise a subi un préjudice économique. Mais il est extrêmement faible au regard des conséquences de ces travaux », estimait Happy la veille de son procès, interrogé par Reporterre. « Parmi les derniers territoires agricoles d’Île-de-France, le plateau de Saclay a déjà perdu ces dernières années 400 hectares de terres sous le béton et la construction de la ligne 18 du Grand Paris Express accélérerait le phénomène. Au total et à moyen terme, 2 300 hectares de terres nourricières sont menacées », complète dans un communiqué le Collectif contre la ligne 18.
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