26 mai 2023 à 16h02
Durée de lecture : 1 minute
Luttes
La pression sur les agriculteurs qui prêtaient leur terrain aura été trop forte. Vendredi 26 mai, les militants qui occupaient un champ à Saclay (Essonne) pour protester contre le bétonnage du plateau et la construction de la ligne 18 du Grand Paris Express ont décidé de partir. Ils l’ont annoncé par un communiqué publié sur leur compte Twitter. Le collectif Non à la ligne 18 dénonce des menaces de la part du procureur, notamment des « amendes colossales et rétroactives pour quelques cabanes en palettes ».
Cela faisait des mois que la répression s’était abattue sur les opposants, avec des convocations à des interrogatoires de plusieurs heures à la gendarmerie, ainsi qu’une menace de l’intervention des forces de police pour procéder à l’expulsion.
Cette zad avait été créée en 2021 et était occupée jusqu’à aujourd’hui. Elle figurait parmi les quarante-deux « sites sous surveillance » susceptibles « de se radicaliser à court terme » sur la carte révélée par le ministre de l’Intérieur dans le Journal du dimanche début avril. Une marche réunissant 600 personnes avait été organisée en mai dernier.
Pour préparer le déménagement, le collectif organise des chantiers participatifs tous les jours, ainsi qu’un grand pique-nique final et un feu de joie le 4 juin, la veille de l’ultimatum lancé par les autorités pour leur expulsion.
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