En bref — Catastrophes nucléaires
Le séisme de l’île de Kyushu relance le débat du nucléaire au Japon
Deux séismes les 14 et 16 avril dans l’île de Kyushu, au sud-ouest du Japon, ont fait 42 morts et plus de 1.000 blessés, selon un bilan provisoire. Ces séismes du Kyushu ravivent le débat autour du nucléaire. S’appuyant sur l’avis de l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l’ARN, le gouvernement a décidé de maintenir en fonctionnement la centrale Sendai, dans le département de Kagoshima (sud de Kumamoto) dont les deux réacteurs sont les seuls en fonction dans l’archipel.
D’après le ministre de l’environnement Tamayo Marukawa, l’accélération sismique maximale enregistrée au sol de la centrale les 14 et 16 avril n’a pas dépassé 12,6 gal. Or les normes en vigueur fixent à 620 gal la limite pour arrêter un réacteur. « Les secousses enregistrées restent suffisamment basses », juge le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga.
Le parti communiste appelle à l’arrêt de la centrale, de manière préventive. Un éventuel accident compliquerait les questions d’évacuation dans une région aux capacités de transports aujourd’hui fortement perturbées.