30 octobre 2020 à 15h39
Mis à jour le 30 octobre 2020 à 20h07
Durée de lecture : 1 minute
Paris, Bordeaux, Lille, Toulouse, Nantes, Montpellier, Caen, Rouen, Poitiers, Gap, Lorient, Niort, Orléans, Maubeuge, Nancy, La-Roche-Sur-Yon, Vannes. Des dizaines d’appels à rassemblements contre le confinement ont tourné sur les réseaux sociaux après les annonces d’Emmanuel Macron le 29 octobre.
À Paris, une manifestation qui s’affichait comme « déclarée » était organisée au métro Belleville vendredi 30 octobre contre la « privation de nos libertés ».
Hier, jeudi 29, quelques dizaines de personnes ont défilé dans le quartier de Châtelet, lançant quelques feux d’artifices et scandant « tout le monde déteste le confinement ». La mobilisation a été dispersée par les forces de l’ordre.
À Toulouse, 120 personnes se sont réunies sur la place centrale du Capitole, selon la Préfecture de Haute-Garonne.
À Nantes, quelques heures avant le début officiel du confinement, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues aux cris de « travaille, consomme et ferme ta gueule ».
Des manifestations contre le confinement ont également lieu en Italie et en Espagne. La police anti-émeute a notamment été déployée à Milan et Turin et les manifestants dispersés à coup de tirs de gaz lacrymogènes.
À Barcelone,, une manifestation été organisée le 27 octobre et près de 200 personnes ont défilé devant le siège du gouvernement catalan.
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