Radio Bambou : Le talent des jardiniers pour associer les plantes

Salut les humains. Je m’appelle Bambou. Je suis un panda roux et vis au Jardin des Plantes. Je suis très curieux. Alors dès que mes gardiens tournent le dos, je vais me balader. Je rencontre plein de gens et leur pose des questions sur ce qui me passionne : l’écologie. J’enregistre avec un micro que j’ai emprunté à un humain et l’envoie à Reporterre et à Fréquence Paris plurielle. Prêts ? On y va.
Dans l’arène des jardiniers de combat
Vous le savez, je suis reporter. Et, je vous ai en déjà parlé, j’ai un laboratoire où je construis des machines bizarres [1] Mais, ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que je suis aussi jardinier de combat ! J’affronte d’autres jardiniers en duel dans des arènes spéciales, dont le sol est fait d’un terreau qui fait grandir les plantes en accéléré. Le but est de faire pousser le plus de légumes, arbustes et plantes aromatiques possible, en évitant les ravageurs de culture comme les insectes ou les maladies. Mais attention ! Nous autres, jardiniers de combat, avons un code d’honneur très strict. Pas de produit chimique : ni engrais ni ce qu’on appelle des pesticides, qui repoussent les ravageurs. Nous devons donc maîtriser une technique qui est presque comme du kung-fu : les associations de plantes, ou « compagnonnage ». Par exemple : une plante qui a une odeur forte, comme le basilic, va perturber l’odorat des insectes et des rongeurs et protéger les autres. Il y a quelques jours, j’ai affronté en duel ma rivale : Érina, une jardinière de combat hérisson. Vous voulez savoir qui de nous deux a gagné ? C’est par ici.
- Nous, on se retrouve dans quinze jours, et d’ici là, on peut aussi être en contact sur Facebook.