17 novembre 2022 à 14h45
Durée de lecture : 2 minutes
Forêts
Forêts tropicales
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COP27
Un peu d’espoir ne fait jamais de mal : mercredi 16 novembre, Lula a promis qu’il se battrait pour une « déforestation zéro » en Amazonie dès qu’il aurait pris ses fonctions, le 1er janvier 2023. Le nouveau chef de l’État brésilien, élu le 30 octobre face au président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, a fait cette annonce à l’occasion de sa venue à la COP27, qui a lieu à Charm El-Cheikh, en Égypte, jusqu’au 18 novembre.
Comme le souligne Le Monde citant l’AFP, il a également demandé la création « urgente » d’un fonds visant à couvrir les dégâts déjà induits par le changement climatique. « Nous allons renforcer et reconstruire tous les organes de surveillance et de suivi qui ont été démantelés ces quatre dernières années. Nous punirons rétroactivement toutes les actions illégales, que ce soit les chercheurs d’or, les mines ou bien les occupations de terre », a-t-il notamment déclaré, dans des propos rapportés par l’AFP et relayés par Francetvinfo. La présidence de Jair Bolsonaro a en effet été marquée par une déforestation record de l’Amazonie, par la spoliation de terres indigènes ou encore par le meurtre d’opposants.
À l’occasion de son allocution, Lula a également rappelé sa volonté de créer un ministère des peuples autochtones. Le président de gauche a en outre proposé d’organiser en Amazonie la conférence mondiale pour le climat de 2025, et de créer une alliance internationale pour protéger les forêts humides.
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