Retour sur 2017 : le climat chauffe, la politique recule

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Quelle année ! Macron est devenu président de la République par surprise, imposant une politique néo-libérale mal cachée par son ministre écolo, M. Hulot. Aux États-Unis, Trump a sapé les politiques environnementales. Pendant ce temps, la dégradation écologique s’est aggravée et le climat a poursuivi son réchauffement. Il va falloir se retrousser les manches en 2018 !
Janvier - la France grelotte, le nucléaire débloque
Alors que le mercure s’installe sous le 0 °C, l’État autorise le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires à l’arrêt... au détriment de la sécurité ? Reporterre enquête alors sur les déboires du nucléaire français, mettant à jour des irrégularités et des fraudes dans une usine d’Areva.
Tout au long de l’année 2017, incidents et fragilités révélées vont venir confirmer la vulnérabilité et la vétusté du parc nucléaire. Las, les gouvernements successifs n’annonceront aucune fermeture de centrale, ni n’avanceront vers la sortie de l’atome ! Pire, appuyés par l’Autorité de sûreté nucléaire, ils persistent dans leur volonté de construire l’EPR de Flamanville, bien que la cuve soit défectueuse.
Les autres temps forts du mois :
- Jon Palais, faucheur de chaises, est jugé pour « vol en réunion » au tribunal de Dax. Les militants en font le procès de l’évasion fiscale.
- La videosurveillance dans les abattoirs est adoptée, mais contestée au nom des libertés.
- La grippe aviaire sévit dans le Sud-Ouest. Au total, près de 4 millions de canards seront abattus. En cause notamment, le système d’élevage industriel.
Février - la gauche écologiste restera divisée
Un, deux ou trois candidats pour représenter la gauche écologiste ? Les négociations vont bon train. Finalement, le 23 février, Yannick Jadot se retire de la course électorale ; EELV et le Parti socialiste signent un accord, « la Plateforme présidentielle ». Sans la France insoumise. Il y aura donc deux candidats, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Les points d’accord — pourtant nombreux — entre les deux leaders de gauche n’ont pas suffi à masquer les divergences, notamment sur l’Europe, et le financement de la transition écologique.
Deux mois plus tard, Jean-Luc Mélenchon réunira 19,58% des voix, tandis que Benoît Hamon atteindra 6,36% des suffrages.
Les autres temps forts du mois :
- Xavier Beulin, patron du trust Avril et de la FNSEA, décède.
- Petite victoire dans la lutte contre la poubelle nucléaire de Bure : le tribunal de Nancy invalide la cession du bois Lejuc à l’Andra.. Dans la forêt occupée, la lutte s’installe dans les arbres.
- Le Parlement adopte une loi contre l’accaparement des terres agricoles, qui fournit des outils pour casser les ventes spéculatives.
- Suite notamment au viol de Théo, des milliers de personnes demandent la fin des violences policières.
Mars - Pou La Gwiyann Dekolé !
La Guyane connaît une mobilisation sociale d’une ampleur inédite. Les revendications sont multiples, d’ordre sanitaire, économique, sécuritaire… Parmi les mobilisés de la première heure, on compte des agriculteurs. Ils dénoncent principalement des difficultés dans l’obtention d’aides et des problèmes concernant l’accès au foncier. Les peuples autochtones portent aussi des demandes pour leur dignité, un mieux-vivre, et la protection de l’environnement. Ils s’opposent notamment au projet de mine Montagne d’or, soutenu, entre autres, par Emmanuel Macron.
Les autres temps forts du mois :
- En Ethiopie, une montagne de déchets s’effondre, tuant plus de 70 personnes et en blessant des dizaines d’autres, principalement des chiffonniers habitant et travaillant sur place.
- Grâce à l’acharnement de Carey Gillam et Kathryn Forgie, la firme productrice du Roundup doit publier les « Monsanto Papers », des documents qui révèlent les manœuvres de l’entreprise pour dissimuler les effets sur la santé du glyphosate et pour influencer les agences du gouvernement chargées de la santé.
- Un an après, Nuit debout a muté en un archipel d’initiatives, porté par le désir de renouveler la démocratie. Mais le rassemblement d’anniversaire ne permet pas de ranimer la flamme.
Avril - L’écologie politique est morte, vive l’écologie !
Enfin ! Après plusieurs mois d’une campagne tumultueuse, le dimanche 23 avril, les Français sont appelés aux urnes. Avec l’accession au second tour d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, l’écologie est balayée de la course présidentielle. Au lendemain du premier tour, les mouvements de gauche et écolo ont la gueule de bois. Paradoxalement, l’écologie n’aura jamais été aussi présente dans une campagne présidentielle. A eux deux, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont réuni plus d’un quart des suffrages.
Les autres temps forts du mois :
- Caramba… encore raté ! Le conseil d’administration d’EDF confirme le principe de fermeture de la centrale de Fessenheim... en la conditionnant à la mise en service de l’EPR de Flamanville, dont le chantier s’enlise depuis des années.
- En Colombie, une coulée de boue provoque la disparition de plus de 250 personnes. En cause, la déforestation massive, qui fragilise les sols.
- Près d’Orléans, Decathlon entendait construire un centre commercial de sports sur 16 hectares de terres agricoles et naturelles. Au bout de quatre années de lutte, les opposants obtiennent un quasi « abandon officiel » du projet.
Mai - pas de vacances pour Monsieur Hulot !
Dimanche 7 mai, Emmanuel Macron accède à l’Elysée. L’occasion pour Reporterre d’organiser une Alter-soirée électorale pour décrypter les enjeux de cette élection. C’est la fin du quinquennat de François Hollande, qui aura été, sur le plan écolo, très décevant. Macron saura-t-il faire mieux ? Son Premier ministre Edouard Philippe vient d’Areva et n’a pas la fibre écolo.
A la surprise générale, le nouveau président parvient à convaincre Nicolas Hulot d’entrer au gouvernement. C’est une grosse prise, et une bonne nouvelle pour l’écologie, à condition qu’Hulot parvienne à peser au sein d’un gouvernement pas très vert. Son arrivée à la tête du ministère de la Transition écologique suscite bien des attentes.
Les autres temps forts du mois :
- La primatologue Sabrina Krief et son équipe publient une étude montrant que les pesticides pourraient être à l’origine d’étranges malformations constatées chez des chimpanzés du parc national de Kibale, en Ouganda.
- Un rapport sénatorial montre que la compensation biodiversité engagée sur des grands projets d’infrastructures, comme à Notre-Dame-des-Landes, est très compliquée à mettre en oeuvre.
- Sous forte présence de gendarmes, le conseil municipal de Mandres-en-Barrois vote, à une voix près, la cession du bois Lejuc à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.
- Jérôme Laronze, agriculteur de 36 ans, est abattu de trois balles tirées par un gendarme. Il était en fuite après un contrôle de l’administration dans sa ferme de Trivy, en Saône-et-Loire. Depuis, Reporterre suit ses proches qui se battent pour que justice soit faite dans cette affaire où erreurs de la gendarmerie et de l’administration pourraient se cumuler.
Juin - Make our planet grey again
« Afin de remplir mon devoir solennel de protection de l’Amérique et de ses citoyens, les Etats-Unis se retireront de l’accord de Paris sur le climat », annonce Donald Trump le 1er juin. Le président étatsunien a donc tenu sa promesse de campagne, celle de sortir d’un accord qui « détruit les emplois américains et creuse les déficits publics ». Mais les citoyens, les entreprises et les villes résistent et lancent des initiatives pour contrecarrer la décision de Trump. Pour Maxime Combes, d’Attac, cet événement oblige la société civile à repenser sa stratégie, et notamment à peser pour des sanctions internationales.
Les autres temps forts du mois :
- Le parti La République en marche remporte les élections législatives. La France insoumise, avec 17 députés, se positionne comme la principale force d’opposition. Les députés écologistes sont quant à eux décimés. Parmi les nouveaux députés élus à gauche, François Ruffin entend porter l’alliance entre écologie et politique sociale.
- Interpellé sur la pollution provoquée en mer et à terre par les boues rouges de l’usine d’alumine de Gardanne, Nicolas Hulot explique qu’il va « essayer de regarder si on peut combiner cet impératif écologique (...) sans mettre des centaines voire des milliers de personnes au chômage » Mais rien ne sera engagé dans les mois qui suivront cette annonce. Une bonne résolution pour 2018 ?
Juillet - Perturbations endocriniennes à Bruxelles
Les gouvernements européens adoptent le 4 juillet une définition commune des perturbateurs endocriniens. Les dispositions adoptées sont critiquées par les écologistes, qui considèrent que le niveau de preuve demandé pour classer une substance comme perturbatrice endocrinienne est trop élevé, et qui contestent l’exemption accordée aux pesticides. Cela a été possible par le changement de pied de la France : alors que Mme Royal avait bloqué ce texte aux garanties insuffisantes, Nicolas Hulot a cédé.
Cet épisode clôt des négociations interminables. L’Union européenne cherchait depuis des années à réglementer ces substances qui, en affolant nos hormones, posent un problème majeur de santé publique. Les lobbies ont énormément retardé le processus européen, comme l’expliquait en mai à Reporterre la journaliste Stéphane Horel.
Les autres temps forts du mois :
- Il fait chaud, et la planète s’embrase : du Montenegro au Canada en passant par le Portugal, les incendies se multiplient. Et, à en croire les scientifiques, ce phénomène devrait s’aggraver avec les changements climatiques.
- À Hambourg, la société civile conteste le sommet du G20 et le néo-libéralisme.
- Souhaités par Nicolas Hulot, organisés par le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, les états généraux de l’alimentation commencent pour cinq mois et placent l’écologie au second plan.
- Alors que le tribunal administratif de Marseille avait annulé en juin l’arrêté préfectoral d’exploitation de la centrale à biomasse de Gardanne - contestée pour son lourd impact sur la forêt -, Nicolas Hulot annonce qu’il souhaite faire appel de cette décision.
Août : vent chaud, vent du matin
Au Texas, le passage dévastateur de la tempête tropicale Harvey ramène dans le débat la question du rôle du climat. Pour le célèbre climatologue Michael E. Mann, « le changement climatique a aggravé les conséquences de l’ouragan. ». Quelques semaines plus tard, c’est au tour de l’ouragan Irma de balayer les Antilles. Sur Reporterre, la chercheuse Christelle Barthe prévoit que l’intensité des cyclones va continuer à croître avec le dérèglement du climat.
Les autres temps forts du mois :
- Au Camp climat, à l’Université d’été d’Attac et à l’Université de la France insoumise, les militants espèrent remobiliser les mouvements sociaux et écologistes.
- La Confédération paysanne fête ses 30 ans de combat pour l’agriculture paysanne.
- A Bure, près d’un millier de manifestants, dont des familles, sont la cible de la violence des forces de l’ordre. Il y a un blessé grave. Malgré la pression policière, la lutte s’enracine dans les villages alentours et dans le bois Lejuc.
- Des militants de toute l’Europe se retrouvent dans le nord-ouest de l’Allemagne pour y bloquer les centrales à charbon de l’énergéticien RWE.
Septembre - La rue à l’épreuve de la loi Travail
Les ordonnances pour réformer le Code du travail sont présentées au gouvernement et au Parlement. En plus de ces textes, l’Etat annonce la suppression de 260.000 contrats aidés sur deux ans, ce qui constitue un immense plan de licenciement qui affecte durement le secteur associatif.
Dans la rue, la révolte gronde contre cette loi « qui remet radicalement en cause la protection sociale », comme nous l’explique la syndicaliste Verveine Angelli. Tandis que des cyclistes s’organisent en coopérative pour lutter contre l’ubérisation, d’autres planchent sur des réformes alternatives, telle celle proposée par des juristes dont Emmanuel Dockès, pour qui « détruire les protections du travail ne crée pas d’emplois ».
Mais la convergence des luttes tant espérée n’aura pas encore lieu et la mobilisation s’essouffle.
Les autres temps forts du mois :
- Le traité de libre-échange avec le Canada (Ceta) entre en vigueur sous une version provisoire. Cet accord risque pourtant de porter atteinte à l’environnement.
- La France remporte l’organisation des Jeux Olympiques de 2024. Pour Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement de Paris, « cette candidature n’est motivée que par les seuls intérêts privés, au détriment de la population ». Pourtant, le comité de candidature estime préparer les Jeux les plus verts de l’histoire.
- Le projet de loi de finance 2018 commence sa course parlementaire. Sous des dehors alléchants, ce budget traite mal l’écologie, notamment en pompant les moyens des agences de l’eau. Pour le spécialiste Guillaume Sainteny, le nouveau système fiscal va nuire à l’ensemble des espaces naturels.
Octobre - Le rêve de l’autonomie catalane
Dimanche 1er octobre, lors du référendum sur l’indépendance en Catalogne, le « oui » l’emporte dans un climat de violence. Pour l’élu écologiste Gérard Onesta, présent à Barcelone en tant qu’observateur, « le gouvernement espagnol a bafoué les droits fondamentaux ». Certains espèrent voir émerger une nouvelle forme démocratique à la faveur du processus autonomiste.
Mais le chemin vers l’indépendance s’annonce ardu. Si la région juge avoir les reins économiques assez solides pour devenir un État, elle reste par exemple très peu autonome dans son accès à l’eau. La mise sous tutelle par Madrid et l’annonce d’élections anticipées en décembre plongent la province et le pays dans l’incertitude.
Les autres temps forts du mois :
- Le Parlement prépare la fin de l’état d’urgence en faisant reculer les libertés.
- Depuis le scandale Harvey Weinstein, les femmes victimes de harcèlement sexuel témoignent de ce calvaire sur les réseaux sociaux. Mais les ordonnances sur la loi Travail vont les fragiliser davantage. « Qu’on parle de harcèlement sexiste ou de destruction de la nature, il s’agit dans les deux cas d’une violence banalisée et quotidienne, qui s’aggrave, et qui vient du fait qu’elles partagent une position de dominées », nous rappelle Margot Lauwers, professeure de littérature écoféministe.
- Le sud-est de la France subit une sécheresse exceptionnelle.
- L’Autorité de sûreté nucléaire autorise la mise en service du réacteur EPR de Flamanville, en dépit des défauts de la cuve et du couvercle. Mais elle impose à EDF le remplacement du couvercle avant 2024 et des contrôles réguliers.
Novembre - Vous reprendrez bien un peu de glyphosate ?
Lundi 27 novembre, une majorité d’États de l’Union européenne votent pour la réautorisation du glyphosate pour cinq ans. Après deux ans d’atermoiements, un changement de position de l’Allemagne a permis d’arriver à un accord.
Celui-ci désespère les ONG demandant l’interdiction de cette substance herbicide controversée. Le glyphosate est la matière chimique la plus détectée dans les cours d’eau français et dans la moitié des aliments du quotidien. Un cancérigène potentiel dont les études scientifiques sont soumises à des pressions constantes de l’agro-industrie.
Pourtant, se passer de cet herbicide, c’est possible ! Emmanuel Macron entend sortir du glyphosate en trois ans.... on attend de voir quels moyens il se donne.
Les autres temps forts du mois :
- Lors de la COP23 à Bonn, les diplomates tournent en rond et la planète continue de brûler. Alors qu’Emmanuel Macron annonce que la France fermera ses centrales à charbon d’ici 2021, Édouard Philippe bataille ferme pour maintenir la centrale du Havre jusqu’au moins 2035.
- Nicolas Hulot annonce qu’il sera « difficile de tenir le calendrier » prévu par la loi de réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025. Il pointe notamment un risque d’augmentation des émissions de CO2. L’argument n’est pas valable, jugent des experts et des associations. Lors d’un entretien à Reporterre, le ministre assume et refuse de parler de recul : « on va programmer la réduction de la part du nucléaire, sans brutalité, mais avec une détermination totale ».
- Le Parlement européen donne un premier feu vert à la néfaste pêche électrique.
Décembre - Notre-Dame-des-Landes : le suspense continue
Le 13 décembre, les trois médiateurs nommés en juin rendent leur rapport sur l’avenir du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour Édouard Philippe, « Le choix se formalise désormais ainsi : “Notre-Dame-des-Landes ou le réaménagement de Nantes Atlantique” ». Ce rapport ré-évalue positivement l’aménagement de l’aéroport existant de Nantes. Et les médiateurs proposent que la Zad devienne « un terrain d’expérimentation de pratiques agroenvironnementales rénovées ».
Sur la Zad, l’abandon du projet ne peut être vu que comme une étape : « Ici, on incarne la construction de formes de vie autour de communs, dans la solidarité, avec un impact écologique plus léger, loin de la surconsommation. » Certains espèrent que Notre-Dame-des-Landes deviennent un laboratoire écologique et social, géré en commun par tous les habitants de la zone.
Le gouvernement doit rendre une décision sur le projet d’aéroport et sur l’avenir de la Zad avant fin janvier.
Les autres temps forts du mois :
- L’adoption définitive de la loi relative « à l’interdiction de l’exploitation des hydrocarbures » signe l’épilogue d’un feuilleton politique à rebondissements. Cette histoire, dont Nicolas Hulot est le héros, pourrait se résumer par la célèbre métaphore de l’éléphant accouchant d’une souris.
- Le sommet sur le climat du mardi 12 décembre entend introniser Paris comme capitale de la « finance verte », censée favoriser la transition énergétique. Problème : ces dispositifs ne fonctionnent pas vraiment. Et le sommet restera finalement comme une belle opération de com’, avec peu d’actes concrets.
- À Rouen, une inutile autoroute est validée par Nicolas Hulot.
LES TEMPS FORTS DE REPORTERRE EN 2017
- Le cœur de notre travail journalistique, c’est de chercher la petite bête. En 2017, nous avons ainsi beaucoup enquêté : sur les déboires du nucléaire et sur les étranges magouilles de l’usine Areva du Creusot, sur les pressions de la FNSEA pour redessiner la cartographie des cours d’eau, sur l’alimentation (les œufs, le faux miel), sur l’éolien.
- Parce qu’il est urgent de coudre un lien entre écologie et justice sociale, nous avons poursuivi notre projet Ecologie et quartiers populaires, à travers des articles, une revue et des ateliers médias avec des jeunes.
- Comme travailler n’est pas tout, nous avons aussi fait la fête, lors de Rencontres de Reporterre : l’Alter-soirée électorale, les apéros en région.
- Reporterre, c’est un site d’informations, mais aussi une collection de livres, en partenariat avec le Seuil. Cette année, nous avons publié Un monde sans travail, de Tiffany Blandin, et Bure, la nouvelle bataille du nucléaire, de Gaspard d’Allens et Andrea Fuori.
- L’équipe de Reporterre s’est un peu transformée : certains sont partis, d’autres sont arrivés, comme Anne-Marie Peyre, notre responsable administrative. Nous avons aussi changé de locaux, avec nos compagnons de l’espace de co-working de la Ruche. Nos bureaux sont désormais situés en haut de la colline de Ménilmontant, à Paris.
- Si vous lisez ces lignes, vous le savez sans doute : Reporterre est un média indépendant, sans actionnaires ni publicités. Nous vivons à plus de 70 % des dons de nos lectrices et lecteurs. C’est pourquoi nous avons organisé deux campagnes de dons, dont une qui se poursuit encore ce mois de janvier !